Enseignants en 2007/2008
Enseignants EN 2000/2001
Enseignants debut des années 90
Des petites choses pour se souvenirs de l'institution
Les fondateurs de l’association des anciens
Témoignage d’un ancien sur le bombardement du 12 mai 1944
Ce fut le 12 mai 1944 que des Mosquitos de la R.A.F. sont venus bombarder en piqué le collège Saint Bertulphe, la tannerie Arquembourg, la piperie Billet et les environs et la rue de Saint Omer, pour la présence de quelques allemands.
Les alliés auraient eu des renseignements par les F.F.I. de Fruges.
C’était vers 16 – 17 heures.
Dans la cour du collège jouaient les élèves de la classe de Marie Delépine qui était une charmante femme, professeure des tous petits et également professeure de catéchisme, même pour les établissements laïcs de Fruges.
Dans cette cour de récréation il y avait Jacques Dez, un Crépin, des frères Bulot, Michel Dewailly, Pierre Coquempot, Moïse Moronval, un Démaret et Gilbert de Saint Jean qui devait décéder quatre mois plus tard en jouant avec des obus.
L’officier aviateur pilote du mosquito en piquant sur le collège avec sa bombe, apercevant les enfants dans la cour du collège, au risque de sa vie et de faire exploser son avion, redressa à quelques mètres du sol.
Il remonta avec sa bombe, qu’il vint lâcher un peu plus tard, selon la déclaration qu’il vint faire en mairie de Fruges après la guerre.
(L’impact au milieu de la cour avait environ une profondeur de 6 m et un diamètre de 8m)
Les élèves se trouvaient en général dans les classes du premier étage de chaque côté du perron. Nous nous trouvions sur la droite dans la grande salle d’étude avec l’abbé Demont. (La salle d’étude est à la même place qu’actuellement)
Il y avait là Etienne Magniez, Michel Constant, Pierre Boulant, Albert de Saint Jean…
La première torpille est tombée à quelques mètres de nous.
C’est la providence qui a protégé le collège qui aurait pu devenir un charnier.
Immédiatement, nous sommes tous sortis de l’étude, très choqués. Dans notre précipitation, nous passâmes par le trou de bombe et nous nous dirigeâmes tous vers la ligne de chemin de fer, en direction de Gourguesson, comme des inconscients.
La seconde torpille est tombée sur les cuisines des baraquements allemands (situés à l’emplacement des casiers du collège). Deux femmes furent tuées, dont l’une que nous connaissions bien, Martha, une allemande blonde de forte corpulence. L’autre échappe à notre souvenir.
Tous les élèves ont rejoint leur domicile de diverses manières, avec parfois beaucoup de détours.